Les cloîtres du  Roussillon roman

Premier d'une longue série, le cloître de Cuxa s'inscrit dans un engouement pour les cloîtres sculptés d'après le modèle de Moissac. Mais ici, c'est surtout dans l'Antiquité que les sculpteurs ont puisé leurs inspirations, à travers des tissus ou d'autres oeuvres provenant de l'Orient. Les fabulistes ont également inspiré les auteurs médiévaux qui font aussi référence à des ouvrages comme le Physiologus, d'un auteur alexandrin du IIème siècle de notre ère, qui décrit une quarantaine d'animaux réels ou fabuleux dans le but d'en tirer un sens symbolique et spirituel.  Les scènes liées à la religion sont rares.  L'église de Saint-Genis posséde également un cloître (cf. la page sur les débuts de la sculpture). Celui de Saint-André a disparu.

Saint-Michel de Cuxa

Saint-Martin-du-Canigou

C'est l'un des monuments préromans  les mieux conservés de France. L'abbaye fut consacrée en 974. Son cloître du XIIème siècle est la référence.

Du belvédère, ainsi  apparaît l'abbaye aux yeux du visiteur. Les deux églises superposées furent pour la première fois couvertes de voûtements en pierre.

Ste-Marie de Serrabone

Elne

Son cloître est réduit à une seule galerie, mais la merveille sculptée se trouve à l'intérieur, avec la tribune offrant une iconographie originale.

Son cloître fut construit en plusieurs étapes, du XIème au XIVème siècle, du roman au gothique. Les chapiteaux historiés y font une apparition remarquée.